Avec qui habites tu ? J’habite avec mes songes.
Où habites tu ? J’habite dans mes songes. Ma demeure est vaste.
Lorsque je suis empêchée de songer, je meurs. Le songe est indispensable au poème. C’est aussi simple et aussi difficile que
cela: du repos, du vide et mon antre!
ajouter, avoir mangé suffisamment, pas trop non plus, m’être allongée
suffisamment, sans aucune distraction, rideau trois quart tiré, lampe éteinte.
Et, laisser venir, c’est là que l’état de concentration se réalise le mieux.
Que j’aimerais, avec un guide phonétique, pouvoir transcrire dans une langue qui se dessine!